Les réponses à vos questions fréquentes sur l’agrivoltaïsme.
Les panneaux sont implantés sur des parcelles avec un rendement agricole plus faible, difficilement exploitables, qui risquent de retourner à l’état de friches. Ils permettent de préserver les surfaces agricoles et de leur apporter une valeur environnementale complémentaire. Le projet permet de pérenniser 700 ha de surface agricole des exploitations réunies.
Les panneaux protègent les cultures en leur faisant de l’ombre et en réduisant l’évapotranspiration des plantes, surtout en cas de sécheresse : ils permettront de faire pousser la luzerne et d’accueillir un troupeau de montons, favorisant ainsi le développement d’une nouvelle activité plus rentable sur ces parcelles.
Une étude d’impact est menée pour estimer l’impact du projet pour les riverains. Toutefois, les panneaux peuvent être les marqueurs d’un nouveau paysage, celui-ci étant en constante évolution. Cet aspect du projet fera l’objet d’une concertation avec les habitants.
Une étude d’éblouissement va être menée pour déterminer s’il existe un risque pour les riverains et les automobilistes et les mesures à prendre pour éviter ou réduire la gêne (plantation de haies par exemple).
Les panneaux sont implantés grâce à une technologie de pieux frappés en acier sans impact sur l’agriculture et la biodiversité. Aucun béton n’est installé : le démantèlement est donc facilité et la pollution des sols est minimisée.
De plus, conformément aux exigences du Code de l’environnement, une étude d’impact sur l’environnement est menée par le bureau d’études SYNERGIS Environnement. Elle a pour objectif d’évaluer les impacts du projet sur son environnement immédiat et plus lointain afin de permettre au développeur de proposer des mesures pour éviter ou, le cas échéant, réduire ces impacts.
La provenance des panneaux qui seront posés dans 4-5 ans n’est pas encore connue. A l’heure actuelle, les panneaux chinois présentent le meilleur rapport qualité/prix. Mais la filière se développe de plus en plus en Europe, et GLHD souhaite la soutenir. Les panneaux ont une durée de vie de 40 ans, avec une garantie constructeur sur 25 ans. En fin de vie, ils sont recyclés en France, dans les Bouches-du-Rhône, chez PV-Cycle, qui certifie que plus de 95% du panneau est recyclé.
GLHD développe des projets sans subvention ou complément de rémunération de l’État pour garantir un objectif de compétitivité par rapport aux énergies fossiles : l’énergie produite est ainsi plus rentable que le nucléaire.
De plus, les agriculteurs ne touchent plus les primes PAC (Politique Agricole Commune, versées par l’Union Européenne) sur les surfaces agricoles concernées au projet d’agrivoltaïsme.
